La crise migratoire et la figure du « migrant », dont le terme nous est désormais imposé par la gauche militante, on a étrangement éclipsé le statut de « réfugié » dont l’histoire dépasse largement les lubies de ceux qui changent les mots pour imposer leurs idées. La bataille des mots, justement, permet de tout mélanger, laissant apparaitre un paradoxe : l’arrivée des « migrants » et leurs valeurs entrent en contradiction avec le fondement du statut de réfugié. Explication.
Le statut de réfugié, c’est quoi?
Nous avons tous en tête Victor Hugo fuyant « Napoléon le petit » ou l’agitateur d’idées qu’était Karl Marx, tous deux venant trouver refuge en Belgique afin d’éviter les persécutions de leur pays respectif. Prenant la route vers une Belgique plus libérale, la fuite des deux hommes nous montre l’importance du statut de réfugié qui honore ceux qui le rendent possible.
Ce statut trouve son origine en 1793 au cœur d’une France en ébullition qui déclarait dans sa nouvelle constitution – jamais appliquée – que le peuple français « donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. – Il le refuse aux tyrans ». De l’eau a coulé sous les ponts avant que le mot de « réfugié » ne soit défini. C’est la Convention de Genève de 1951 qui dira qu’il s’agit de toute personne qui peut être « persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques« .
En vertu de ce droit d’obtenir le statut de réfugié, nos frontières sont devenues des passoires, laissant entrer sur notre sol des dizaines de milliers de personnes qui auront la possibilité d’entrer une demande auprès de l’Office des Étrangers. S’il faut savoir que le statut n’a été accordé qu’à seulement 30% d’entre-deux en 2019, la plupart de ceux à qui ce droit est refusé restent pourtant chez nous de manière illégale. On comprend dès lors la volonté de la gauche de légitimer le mot de « migrant », élargissant de facto le droit de rester chez nous en dépit du droit en place.
Des dérives iquiétantes …
Nous avons désormais assez de recul pour faire le bilan de cet afflux d’immigrés, souvent musulmans, dans notre pays. Si une partie de la gauche et de la droite continuent de nier l’évidence, à savoir qu’en dépit de quelques points de PIB, les effets de l’immigration n’ont pas de quoi nous réjouir. Il n’en demeure pas moins que toute critique de la situation semble interdite.
Pourtant, nous pouvons observer des dérives inquiétantes. Plaques tournantes du terrorisme, mise à l’agenda de thématiques communautaristes, multiplication de mosquées salafistes, recrudescence de l’antisémitisme et de l’homophobie, non-respect du principe d’égalité entre les hommes et les femmes : voici le triste tableau qui doit nous faire réfléchir sur notre présent, et doit nous obliger à décider pour notre futur.
En effet, le paradoxe du statut du réfugié, c’est qu’il permet de voir s’implanter sur notre sol des pratiques religieuses intolérantes et rétrogrades que fuient justement de nombreux Afghans, Irakiens, Syriens qui sont les plus importants pays de provenance des immigrés dans notre pays. Fuyant l’islamisme radical, nous voici désormais assignés à lutter contre les fous d’Allah sur notre propre sol.
Les réfugiés de demain, c’est nous?
C’est un paradoxe qu’il est urgent de résoudre.
Nous devons éviter que demain, les réfugiés et ceux qui se font passer pour tels, nous obligent à fuir notre propre pays comme les Chrétiens d’Orient, les Yézidis ou d’autres minorités doivent quitter les leurs!
Si la Constitution de 1793 faisait la part belle aux persécutés de tous les pays « pour cause de liberté », elle dit aussi qu’elle refusait les tyrans.
Qui sont ces tyrans aujourd’hui, si ce n’est les islamistes de tout poil qui imposent leur vision rétrograde que les peuples d’Europe rejettent avec force ?