Combien de fois n’avons-nous pas entendu des amis, des collègues, des proches baisser la voix, presque honteusement, pour nous glisser qu’ils partageaient nos idées, avant de finir par avouer qu’ils ne pouvaient pas le dire trop haut ? Dans le même temps, les partisans du camp du bien continuaient leur travail de sape, vantant la diversité, l’écriture inclusive, la cancel culture et autres fadaises, à voix audible.
C’est pourtant le jour où nous franchirons collectivement le cap de l’affirmation de nos idées lors du repas de famille, autour de la machine à café ou pendant l’apéro entre copains que nous finirons par gagner la bataille des idées avant de nous imposer dans les urnes afin de changer les choses.
Nous ne devons plus reculer car il n’y a pas de honte à défendre notre identité, nos valeurs, nos traditions. Il n’y en a pas non plus à se montrer au moins critique envers l’immigration et à ne pas s’enthousiasmer pour le multiculturalisme. En un mot, nous ne devons plus avoir peur car cette dernière nous plongera dans les abîmes et la disparition de ce que nous sommes dans notre essence. Nos régions, notre histoire, notre culture sont trop belles que pour les laisser disparaître.
Le courage est trop souvent ce qu’il manque : il n’est point de délivrance plus intense pourtant que d’enfin porter en bandoulière ses convictions et de ne plus s’auto-censurer. Dans Courage!, son remarquable manuel de guérilla culturelle, François Bousquet, directeur de La nouvelle librairie à Paris (allez y faire un tour !), explique que c’est lorsque les prisonniers politiques se décidèrent de ne plus avoir peur (et de tuer les mouchards) que celle-ci changea de camp. Comprenez que le régime communiste a entamé sa chute.
Avoir le courage de ses idées, c’est vivre libre et ne pas se laisser mourir à petits feux ; c’est aussi rejoindre un combat essentiel pour nos régions et notre identité.
Comme l’écrivait le général de Gaulle, « soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n’ont pas cédé. »