Alors que la page Facebook de Chez Nous s’est hissée sur le podium des pages les plus actives et dynamiques en comparaison aux autres partis politiques francophones, voici que le président du parti Défi, François De Smet, a partagé l’une de nos publications au sujet des cordons sanitaires (que nous devrions appliquer aux partis traditionnels) sur sa page officielle.
En agissant de la sorte, voici que ce dernier rompt à son tour un cordon dont il se vantait pourtant d’être l’un des garants.
Il a commenté notre publication de la manière suivante : « En ce sens, c’est rassurant : nous avons toujours l’extrême-droite la plus bête du monde. Pourvu que ça dure »
On repassera pour les éloges car là n’est pas le sujet. Nous recevons suffisamment de messages de soutien de très nombreux Belges pour nous formaliser de ces quelques mots un peu désobligeants d’un adversaire politique. Aussi, nous nous rassurons car la saillie du président-philosophe ne semble pas rencontrer le succès escompté. Il apprendra à son corps défendant que le sophiste ne remporte pas toujours l’adhésion de la majorité
L’important n’est pas là.
Au cœur d’une actualité aussi brûlante qu’hallucinante autour des certificats de bonnes vies et mœurs que les partis wallons et bruxellois semblent s’être chargé de délivrer, nous constatons que François De Smet démontre par l’absurde que le cordon sanitaire les empêche de nous attaquer.
De plus, la délimitation du périmètre de respectabilité que semble vouloir définir les partis au pouvoir, est pour le moins ténue : elle est surtout scandaleuse dans une démocratie qui se doit de faire vivre les idées, de permettre à celles-ci de les voir se confronter pour que l’ensemble des citoyens aient la possibilité de les départager lors d’une élection démocratique. Face à la censure, nous dénonçons par conséquent avec vigueur ceux qui contreviennent aux principes fondamentaux qui régissent notre démocratie.
Chez Nous, le seul mouvement patriote en Wallonie, se félicite de l’attitude de François De Smet qui démontre que pour combattre nos idées, celles-ci doivent avoir droit au chapitre. Il l’illustre parfaitement.
Nous attendons avec impatience les cris d’orfraie des socialistes, les condamnations sévères des écologistes, les haut-le-cœur des Engagés pour condamner cette rupture qui contraste avec le durcissement de leur positions respectives au sujet de la Charte de la démocratie.
Défenseurs de la démocratie, la défendez-vous vraiment ?