Faut-il un cordon sanitaire autour du PTB ?

Si Chez Nous, seul parti politique belge francophone défendant la préservation de notre identité et s’opposant à l’immigration, est par essence hostile aux cordons sanitaires, nos adversaires y sont favorables : prenons-les à leur propre tactique et voyons en quoi elle pourrait leur être appliquée. Nous nous penchons aujourd’hui sur le PTB et ses sympathies pour des régimes bien éloignés de notre idéal démocratique.

Le Parti du Travail de Belgique, situé à la gauche de la gauche de la gauche, autrement dit aux confins extrêmes de l’échiquier politique, monte dans les sondages, flirtant avec le seuil des 20 %. Ce populisme de gauche n’est pourtant pas si inoffensif qu’il prétend l’être et derrière les campagnes “grand public” vantées par le sourire de Raoul Hedebouw, se cachent de fieffés communistes.

Dénommé AMADA (Alle Macht aan de Arbeiders, Tout le pouvoir aux travailleurs) à sa création en 1970, puis rebaptisé PTB à la fin de la décennie, la formation politique s’inscrit dès ses origines dans le sillage de la… Chine, dirigée jusqu’en 1976 par Mao Tsé-Toung. Le bilan de la Révolution culturelle initiée par ce dernier se chiffre en millions de morts qui s’ajoutent aux dizaines de millions de victimes du Grand Bond en avant.

Les modèles défendus par les représentants du PTB et enseignés aux jeunes ouailles du parti n’ont rien des paradis démocratiques où il fait bon vivre, confronter ses opinions et entreprendre. Ainsi en est-il de Cuba – le vrai, celui de Castro- ou du Venezuela de Chavez et de Maduro, dont les situations économique et sociale sont catastrophiques et où la démocratie est en vain mot.

Si le communisme était démocratique et garant de prospérité généralisée, cela se saurait… et tous les pays l’auraient adopté. Il n’est pourtant que cadavres, déserts économiques et promesses de lendemains qui déchantent. C’est pourtant cette voie que le PTB souhaite emprunter : appliquées à la Région wallonne, leurs recettes ajouteraient de la misère à la misère déjà causée par des décennies de socialisme.

On s’en doute, afin de lutter contre le “patronat” ennemi, le PTB entend faire appel à tous les damnés de la terre, quitte à les importer : le parti est favorable à l’immigration, à la régularisation des illégaux, au multiculturalisme destructeur de nos identités. Le communisme fit des religions ses ennemies : elles furent souvent interdites, les lieux de culte rasés et leurs adeptes persécutés. Mais le PTB, hostile aux catholiques, est clément envers l’islam et, favorable à la diversité, s’oppose à toute interdiction du port du voile dans nos contrées. Cette défense des musulmans est pourtant à géométrie variable : il ne faudrait surtout pas indisposer le régime chinois qui persécute les Ouïghours !

On le comprend : la Chine, avec qui une guerre commerciale est amorcée, reste le modèle des communistes du PTB qui, décidément, jouent systématiquement contre les intérêts du peuple belge. Nous nous opposons à ce que la Belgique devienne une nouvelle Chine et à ce que Bruxelles, Liège et Charleroi prennent les visages de Pékin, Shanghai ou Wuhan : ce serait synonyme de grand bond en arrière pour nos régions.