Nos régions vont mal : il faut agir !
À l’heure où l’ensemble des pays d’Europe se tourne en même temps vers des alternatives politiques, à l’image du Portugal qui voit le parti patriote Chega crée il y a seulement quelques années monter dans les sondages à 15% des intentions de vote alors qu’on y croyait la gauche toute puissante. De son côté, la Belgique francophone fait jusqu’ici figure d’exception.
Tout va si bien dans notre pays?
En tout état de cause, un ras-le-bol s’installe peu à peu dans nos contrées, transformant notre éternelle joie de vivre en une sorte de lassitude aussi pesante qu’elle n’est préoccupante pour notre démocratie. En dépit de l’obligation de vote, près d’un million de Belges sur les 8,2 attendus ne se sont pas rendus dans un bureau de vote lors des dernières élections. Additionnés à ceux qui ont voté blanc ou nul, ce sont au total plus d’1,39 millions de citoyens qui n’ont pas choisi explicitement un parti politique. Cela représente presque 17% du corps électoral.
En Wallonie et à Bruxelles, ce chiffre monte respectivement à 21 et 22% des citoyens en âge de voter qui ont refusé de cocher une case valide dans l’isoloir.
On n’ose même pas imaginer les effets d’une suppression en bonne et due forme du vote obligatoire, tant la défiance envers la caste politique est grande dans notre pays.
On comprend pourtant cette défiance.
Partout, l’insécurité sociale règne, avec des taux de chômage chez les jeunes francophones (15-24 ans) dépassant largement les 20%, laissant de bien maigres perspectives d’avenir dans des régions gangrenées par la corruption politique et la mainmise absolue des partis sur l’ensemble des organismes publics dont l’inefficacité n’est d’ailleurs plus à démontrer, tant les scandales ont fini par être notre lot quotidien.
Pour compléter ce tableau peu flatteur, il y a les revendications communautaristes et l’avancée de l’islam politique qui profite de la complaisance de nombreux élus qui ferment les yeux pour un mandat, quand il ne s’agit carrément pas d’une volonté affichée d’encourager l’islamisation. Pour s’en convaincre, il suffit de voir le soutien de l’ensemble des partis pour le port du voile islamique dans les administrations communales bruxelloises et percevoir l’étendue du désastre.
Pour couronner le tout, Molenbeek et Verviers furent – et sont encore – les plaques tournantes du terrorisme islamiste, alors même que les Catherine Moureaux et Muriel Targion font leur beurre en évitant de toucher aux sujets sensibles !
Décidément, il manque une force politique pour traduire dans les mots les maux qui rongent notre pays !
Des maux que l’on peut énumérer comme suit :
- le gaspillage de l’argent des contribuables (Publifin, intercommunales, mandats surpayés, …)
- le népotisme des plus outrancier ! (Mathieu Michel)
- les incohérences concernant la gestion de la crise sanitaire (achat pour 4,3 millions du Remdesivir, totalement inefficace et dangereux selon l’OMS)
- la négation de notre histoire (Tunnel Léopold II)
- les dérives communautaristes (le voile, l’électoralisme communautaire)
Les problèmes ne manquent pas mais pourtant, aucune solution à la hauteur des enjeux n’est jamais proposée !
Il faut que cela change ! Cela ne peut plus durer !