Tandis que les représentants de 15 partis patriotes, dont le Rassemblement National, Prawo i Sprawiedliwość ou le Vlaams Belang, sont réunis ce week-end à Varsovie afin de renforcer leurs lieux et avec l’espoir de créer un grand groupe au Parlement européen, nous soutenons et encourageons la démarche.
Si nous sommes attachés au principe de souveraineté nationale et si nous nous opposons à toute intrusion de l’Union européenne dans les affaires, nous pensons que les forces politiques défendant l’identité nationale et leur peuple seront plus forts unis afin de défendre une autre vision de l’Europe.
Celle-ci s’articule autour de cinq axes principaux.
Une Europe des coopérations. A l’opposé de l’Union européenne qui impose sa vision de la vie en société, c’est-à-dire multiculturelle (avec l’annonce d’un Pacte européen sur l’Asile et la Migration qui renforcera le délire migratoire) et débarrassée des identités (suppression des traditions, promotion du voile…), notre Europe valorise la mise en commun du génie européen autour de projets bien précis. Historiquement, le programme Ariane, lancé en 1973, répondait à cette vision.
Une Europe forteresse. Les événements récents à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, avec l’afflux de migrants entraînés dans leur élan vers l’Europe par Loukachenko, sont venus s’ajouter à d’autres images, toujours similaires, celles de l’invasion migratoire. Avant la Pologne, la Grèce, l’Italie ou l’Espagne ont dû faire face au même afflux. Nous devons aider ces pays à contenir les vagues en provenance de Syrie ou d’Afghanistan, en renforçant l’agence Frontex et en construisant s’il le faut des murs.
Une Europe démocratique des nations et des peuples. On ne saurait agréger les peuples d’Europe, à la fois si semblables (raison pour laquelle nous nous opposons à la sortie de l’Union européenne) et si différents en un ensemble unique et sans âme. La vision de l’Europe véhiculée par la Commission européenne, à la fois antidémocratique et apatride n’est pas la nôtre. Les peuples et leurs traditions seront au coeur de notre programme, afin de leur garantir une identité et un standard de vie digne.
Une Europe comme idéal culturel. Notre continent s’est également construit par les arts, en tout cas par la mise en peinture, l’édification de cathédrales ou la sculpture du marbre d’une certaine idée du beau ou du sacré. Beethoven, Da Vinci ou Victor Hugo sont profondément européens. Mais la culture enracinée, fruit des traditions locales.
Une Europe sociale et qui valorise les entrepreneurs. L’Union européenne n’est qu’un marchepied d’une mondialisation qui broie les peuples, provoque la désindustrialisation, augmente la pauvreté. Le maillage territorial de notre territoire montre une désaffection du tissu économique. Notre Europe protégera les travailleurs en refusant de les mettre en concurrence avec ceux des pays aux salaires moindres et encouragera les entrepreneurs à dynamiser l’économie.